PASSPORT PLEASE.
NOM, PRÉNOM: Weatherly, Marianne EmilyAGE, DATE DE NAISSANCE, LIEU: vingt-sept ans, née le vingt-deux mai 1982 à Charleston.SITUATION SENTIMENTALE: célibataireACTIVITÉS PROFESSIONNELLES: avocateJUST HAVE TO KNOW IT.
DIX ASTUCES À SAVOIR:
• Marianne ne répond jamais au téléphone lorsque le numéro est masqué.
• Sa mère est américaine mais son père est français. C'est lui qui a choisi son premier prénom.
• Elle s'est promis, mais tout le monde sait que personne ne pourra jamais tenir cette promesse, de ne plus s'attacher.
• Elle peut manger tout ce qu'elle veut, elle ne grossira pas.
• Elle se couche beaucoup trop souvent tard, passant souvent la soirée à lire un gros pavé pour la troisième ou quatrième fois, ou sur son ordinateur.
• Lorsqu'une musique lui plaît elle l'écoute en boucle jusqu'à ce qu'elle la dégoute. Puis elle recommence avec une autre.
• Elle est nullissime en cuisine et rate tout ce qu'elle fait, alors oui, le livreur de pizza et le resto chinois non loin de chez elle qui propose des plats à emporter sont ses meilleurs amis.
• Elle déteste les gens qui font craquer les articulations de leurs doigts.
• Quand elle s'ennuie, dans sa voiture par exemple, elle s'amuse à fixer les gens dans les yeux. Jusqu'à ce qu'ils baissent la tête.
• Sa phrase favorite est la suivante : «Le seul moyen de se délivrer de la tentation, c'est d'y céder.» (O. Wilde)
• Elle n'a aucune patience et l'attente la met hors d'elle ; une simple attente d'un quart d'heure pour un rendez vous chez le médecin l'irrite.
PHYSIQUE ET MENTAL:
Marianne n'est pas très grande, là est son seul défaut. Elle le sait et complexe légèrement là dessus. Cela lui viendrait de son père. Ses cheveux sont mi-longs, bruns et bouclés, ses yeux marrons. En fait, elle a un physique plutôt banal mais possède un charme indescriptible, d'un sourire elle sait mettre n'importe quelle personne dans sa poche. Sa fraicheur candide et sa beauté fragile en ont fait craquer plus d'un. Ceux qui y ont résisté, bizarrement, sont ses meilleurs amis : Savoir qu'Ewan ne l'aimait pas pour sa beauté, l'a toujours rassurée... Isabel, la soeur d'Ewan, a un an de plus qu'elle. Elles se sont connues par Ewan et depuis, plus un jour ne passent sans qu'elles ne s'appellent, même si Isabel vit à Londres & Marianne à Charleston. Son état d'esprit c'est plutôt ''quand on veut, on peut'', elle ne se refuse rien, et tant pis s'il faut mentir, la culpabilité, elle connaît pas. Elle est très blagueuse et sait rire de tout. Euh... sauf d'elle.I WAS WHAT I WILL BE.
Le chirurgien sortit du bloc. Il enleva son masque et aperçut une jeune fille recroquevillée sur elle même. Dès qu'elle entendit le pas du médecin, elle se leva. Il crut percevoir dans ses yeux une lueur d'espoir. Qu'il allait devoir éteindre.
- Alors ? demanda-t-elle.
Il déglutit difficilement.
- Je suis désolée, mademoiselle...
Presque instantanément, ses yeux s'emplirent de larmes. Elle se laissa glisser par terre, sans réaliser. Les larmes coulaient sans bruit, mais peu à peu, des secousses incontrôlables, de plus en plus fortes agitaient son corps.
Elle pleurait sans retenue. Les contours de la pièce devenaient de plus en plus flous, mais elle s'en fichait. Elle avait si mal. ll lui avait promis qu'il serait là pour toujours. Forever together, il avait juré... Les meilleurs partent les premiers, lui avait dit sa mère il y a déjà pas mal de temps. C'est dire si elle comprenait bien cette phrase, maintenant...
Ses sanglots redoublèrent. Un trou était apparu dans sa poitrine, un vide.
Le temps semblait s'être arrêté. Depuis combien de temps pleurait-elle ? Une minute ? un quart d'heure ? une demi-heure ? Une heure ?
Soudain, une main lui tapota l'épaule. Elle ne réagit pas, continuant à pleurer encore et encore. La jeune femme attendit un moment puis choisit, elle aussi, de s'asseoir sur le carrelage blanc immaculé. Marianne releva la tête de quelques centimètres et reconnut Isabel. Elle avait des cernes impressionnantes et ses yeux étaient rouges à force d'avoir trop pleuré. Elle posa sa main sur le sol, et Marianne s'en saisit aussitôt. Elle la serra fort, fort, fort. L'une perdait son frère, l'autre son meilleur ami. Mais c'était aussi dur pour chacune d'elles.
t w o . m o n t h s . l a t e r .
Le vide dans sa poitrine n'avait pas disparu. Il ne se faisait pas plus petit. Il ne grandissait pas. Mais il était là. Chaque matin, chaque soir, elle pensait à lui. Sa vie continuait. Son patron lui avait donné il y a deux mois une semaine de vacances, pour se remettre, mais elle avait refusé. En vacances, elle n'aurait fait que ça, penser à lui. Au moins, le travail la distrairait un peu... Mais, très vite, elle regretta. Les gens se forçaient à être gentils avec elle. Elle détestait les sourires faux, les ''Tu vas bien, Marianne ?'' des gens avec qui elle ne parlait même pas avant
la chose, et plus que tout les ''Si tu as besoin, je suis là, d'accord ?'' des collègues du bureau à qui elle faisait à peine la bise... Toute cette pitié lui donnait la nausée.
Marianne se réveilla. Elle se leva, s'habilla, pris son petit déjeuner et pensa à sa journée. Les gens allaient encore être gentils avec elle. Ils n'allaient pas lui dire qu'elle était mal coiffée ou que son mascara avait coulé.
Oh ! Elle n'avait pas envie d'aller travailler. Elle réfléchit à ce qu'elle pouvait bien faire tout en remuant sa cuillère dans sa tasse de café.
Elle allait partir. Voilà. Elle partirait loin, quelque part où personne ne serait au courant de son histoire et ne pourrait la prendre en pitié et être gentil avec elle. Elle se leva et décrocha le téléphone, puis composa le numéro de bureau de Samuel, son patron.
- Monsieur Miller, dit-elle, je pars.
- Pardon ? Enfin, je ne suis pas contre, vous n'avez pas pris de vacances depuis...
- Quatre ans, je sais. Je pars parce que j'en ai marre de toute cette pitié et de toute cette compréhension. je voudrais qu'on me le dise, si je suis mal coiffée, ou si mon mascara a coulé, vous comprenez, Samuel ?
Il ne répondit pas tout de suite.
- Je.. je comprend, oui.
Pas vraiment, enfait. Encore et toujours de la pitié et de la compréhension.
- Vous désirez environ combien de jours de congés ?
- Trente jours. Je vous remercie, monsieur Miller, dit-elle sèchement.
Elle raccrocha.
Elle prit son petit déjeuner devant l'ordinateur, passant une heure à chercher le lieu idéal où elle ne pourrait rencontré personne.
Finalement, elle trouva. C'était mignon, c'était pas cher. Et c'était loin. Oui, elle irait à Wooden Chalet.
Elle réserva un chalet puis alla faire sa valise. Elle sautillait partout, heureuse de quitter la ville. Peut-être ferait-elle de nouvelles connaissances ?
REAL PLAY GAME. parce qu'on a tous un vrai visage.
PSEUDO: Smoothie AVATAR: Audrey Tautou COMMENT ES-TU ARRIVÉ ICI: Via Jules (a)UN AVIS PERSONNEL: Laissez moi épouser le contexte je suis amoureuse de luuuii .