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NOM, PRÉNOM: Gabrielle Julia HamptonAGE, DATE DE NAISSANCE, LIEU: 25 ans, le 17 mars 1984, en Irlande, à Skerries.SITUATION SENTIMENTALE: CélibataireACTIVITÉS PROFESSIONNELLES: JournalisteJUST HAVE TO KNOW IT. vous devrez faire en tout, une vingtaines de lignes.
DIX ASTUCES À SAVOIR: Qu'elle passe une heure, un après-midi ou une journée entière au soleil, Gabrielle ne bronze pas, c'est pour ça qu'elle se fait remarquer lorsqu'elle se balade dans les rues de Newcastle ou de Sydney.
Elle a une mémoire photographique. Elle a fait un peu de photographie plus jeune, mais elle a désormais trouvé sa voie : le journalisme.
Elle a déménagé à Newcastle rien que pour ses plages. Et pour les kangourous, aussi.
Elle est photographe à ses heures perdues.
Elle déteste quand ses parents se mettent à lui faire la morale parce qu'elle a fait une ÉNORME connerie, du genre ne fermer ses volets dès qu'il fait nuit.
Elle déteste le contact physique avec des personnes qu'elle ne connait pas, menacez la de tout ce que vous voudrez, elle ne montera pas dans ce bus bondé...
Elle adore écouter la musique à fond pour s'évader.
Elle préfère utiliser des pseudonymes pour préserver son anonymat.
PHYSIQUE ET MENTAL:Elle adore l'eau et la considère comme son élément. Son corps déteste le sport et les réveils trop brutaux. Ne vous risquez pas à lui parler le matin car ce que vous direz rentrerait dans une oreille et ressortirait tout de suite après par l'autre. Elle aime méditer, en faisant par exemple de longues balades dans la nature. Toujours en compagnie de son appareil photo et son mp3 bien sûr. en parlant de mp3, la musique est comme une drogue pour elle, elle ne peut pas tenir une journée sans. D'ailleurs, elle est tout a fait capable de suivre une conversation avec un écouteur dans l'oreille. Elle est un peu pyromane, elle adore faire brûler des trucs, mais elle reste quand même vigilante, par peur de déclencher un incendie. Son cerveau est complètement allergique aux maths. Gabrielle n'a pas un physique déplaisant, même s'il n'est pas spécial : elle est plutôt mince, les cheveux bruns, et les yeux marrons. Avec sa bouille trompeuse, elle peut facilement vous embobiner. Dans la rue elle marche avec désinvolture, elle se fiche de se qu'on pense d'elle. Elle aime bien créer des scandales, mais c'est souvent pas sérieux, ce sont enfait plutôt des canulars pour tester les gens.I WAS WHAT I WILL BE.
Epluchant depuis des heures des listings de comptabilité, Gabrielle devint de plus en plus sceptique : il y avait quelque chose de louche là dedans. Elle passa plusieurs coups de fils mais dès qu'elle prononçait le mot ''comptabilité'', on devenait très vite évasif... Son doute grandit. Elle consulta les dernières actualités qui concernaient la société. Le PDG, John Reynold, avait fait récemment l'acquisition d'un château en Louisiane. Quant au directeur adjoint, Bruce McGuire, il s'était offert deux magnifiques voitures de collection. C'était sûr, il y avait quelque chose de pas très clair.
quatre jours plus tard
Gabrielle s'apprêtait à sortir de chez elle lorsqu'elle entendit la sonnette retentir. Étonnée car elle n'attendait pas de visite, elle alla ouvrir. Deux hommes baraqués habillés tout en noir des pieds à la tête la dévisagèrent pendant quelques secondes puis l'un des deux demanda enfin :
- Gabrielle Julia Hampton ?
- Ça dépend, c'est pour quoi ?
- Assez rigolé, répondit le deuxième. On a reçu l'ordre de vous passer ce message : Vous devriez laisser tomber cette histoire d'argent, afin que tout aille bien pour tout le monde
- Sinon ? demanda-t-elle, pas le moins du monde impressionnée
- Un accident est vite arrivé...
Cette phrase, accompagnée du petit sourire machiavélique du plus grand des deux, déclencha en elle un frisson glacé qui lui parcourut l'échine. Elle n'en montra rien.
- Merci de votre bienveillance, mais la liberté d'expression, vous connaissez ?
Elle referma la porte violemment. Étrangement, cela la décida à le publier, cet article. Elle avait des droits et le fait de la menacer si elle en faisait usage l'avait mise hors d'elle. Elle annula tous ses rendez-vous de la journée et se mit à taper furieusement sur les touches de son ordinateur. Trois heures plus tard, l'article était terminé. Il était cinglant, presque menaçant, et tout à fait crédible. En un mot, il était parfait. Elle appela son directeur :
- Allô, David ? J'ai un article pour toi.
- C'est que le journal d'aujourd'hui est déjà presque imprimé, tu as vu l'heure qu'il est ?
Elle regarda la pendule. 00h30.
- Oh, je suis désolée, je n'avais pas vu l'heure. Je te le donnerai pour le prochain numéro, d'accord ?
- Encore désolé, ma belle, mais je suis parti en voyage pour quelque temps. Mais je te fais confiance, publie-le.
Elle raccrocha, satisfaite. Son article ne ferait peut-être pas la une, mais il allait être retentissant.
deux jours plus tard
Gabrielle se leva, fébrile. Il était 9:14. Le journal devait être paru. Elle s'habilla en vitesse et descendit les escaliers en courant. Heureusement, il y avait un marchand de journaux au coin de la rue. Elle y arriva, essoufflée.
- Le Sydney magazine, s'il vous plait, demanda-t-elle.
Il lui tendit un exemplaire, qu'elle ouvrit à la page 3, où se trouvait son article. le marchand l'avait remarqué :
- Ça, ma p'tite dame, ça va faire du bruit ! Ils s'en prennent plein la gueule, ces pourris ! Ses articles, à cette fille, ils sont authentiques, au moins... Elle se laisse pas faire, pas vrai ?
Elle hocha la tête, paya et s'en alla.
au même moment, New-York, Amérique.
David Roeburn sortit du train. Un jeune garçon s'époumonait :
- LE SYDNEY MAGAZINE, MESDAMES ET MESSIEURS ! TOUT LE MONDE SE L'ARRACHE, DÉPÊCHEZ VOUS DE L'ACHETER !
Intrigué, David se dirigea vers la foule qui s'était formée autour du jeune garçon. Il acheta le journal. Il sut d'avance à quelle page l'ouvrir : la page 3. Il lut l'article en diagonale. Ses yeux s'écarquillaient au fur et à mesure qu'il lisait.
Il s'assit sur un banc et reprit l'article du début. Il le relut attentivement.
- Putaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaain. dit-il
Il prit son téléphone et composa un certain numéro.
Newcastle, Australie.
Le téléphone de Gabrielle sonna. Elle décrocha. C'était David.
- Allô, Gaby ?
- Oui ? répondit-elle
- Écoute, ton article, là... Il est très bien. Mais il a fait beaucoup de bruit et tu as dû te faire pas mal d'ennemis...
- Oui... Mon appart est saccagé, j'ai eu de la visite pendant que j'étais sortie...
David Roeburn se gratta le menton.
- Tu vas aller dans un endroit tranquille, le temps que tout ça se tasse un peu. Je connais quelque chose de très bien.
Il lui donna l'adresse.
Elle entra dans l'aéroport et se dirigea tout droit vers la caisse, vide.
- Bonjour, dit-elle d'une petite voix. Je voudrais un aller simple pour le Canada. À Vancouver, s'il vous plait.
REAL PLAY GAME. parce qu'on a tous un vrai visage.
PSEUDO: ZombieAVATAR: Ellen PageCOMMENT ES-TU ARRIVÉ ICI: Par Marianne.UN AVIS PERSONNEL: j'aime beaucoup le contexte.