KEEP ME ON MY TOES - (f) like busy

PSYCHOZEE @ bazzart. STARRING NINA DOBREV- TAYLOR WARREN, SHIRI APPLEBY;

Nom, prénoms: Hera Rhodes. Prénom négociable avec Leonie ou autre mais privilégiez l’originalité, s’il vous plaît. Le nom n'est pas négociable puisqu'il doit être le même que le mien.
Age: 24 ans.
Précisions physiques, morales et personnelles: Hera est une jeune femme très belle et qui sait user de son charme. Elle collectionne les conquêtes, sans se soucier de sa croyance éphémère et peu régulière, de sa soi-disante fidélité qu’elle a promise à son premier petit-copain. Aujourd’hui, elle est célibataire et s’en réjouit. Elle est née le 14 février 1986 et est la jumelle de Jules. Elles sont nées toutes deux en France, à Paris, mais ont déménagé avec leur famille à Cheytwin River, alors qu'elles n'avaient que quatorze ans, pour des raisons professionnelles.
Relations entre vous: « Arrêtez, arrêtez, je vous en prie. » Un hurlement, résonnant éternellement en mon esprit. Elle habitait chez moi, dans notre chalet. Et pourtant, ces lieux semblaient la hanter, comme si un quelconque fantôme lui en voulait. Je sautai du lit, entraînant avec moi ma couette et me dirigeai vers l’une des trois chambres habitables, celle de ma sœur jumelle. Elle était étendue sur le lit, son front couvert de sueur. De minuscules gouttelettes de sueur résidaient de part et d’autre son visage. J’appliquai un gant humide sur celui-ci, la serrant dans mes bras. Comment pouvait-elle être ma sœur et ne pas me ressembler ? « Hera, calme-toi. Tu ne peux pas céder à ces rêves si étranges. » Je m’assis sur le lit, non loin d’elle et la regardai attentivement, le temps d’une seconde. Dans quelques instants, elle allait m’insulter, me dire que ce n’était que ma faute si elle avait ces cauchemars. Car elle avait perdu son premier amour, et que c’était moi, c’était moi qui l’avait retrouvé, inerte sur ce lit. Arrêt cardiaque m’avait-on dit à l’hôpital. Il n’y avait plus aucun espoir. Alors, j’avais dû moi-même annoncer sa mort à ma sœur. Celle qui m’était semblable mais qui ne me ressemblait même pas, en dépit de nos similitudes. « Tu l’as tué. Tu l’as tué, Jules ! Tu es une salope, tu l’as tué alors que je l’aimais ! » hurlait-elle, réveillant le chalet, encore endormi dans cette douce nuit. Chaque nuit, c’était pareil. Chaque jour, elle pouvait changer d’humeur à chaque instant, me reprocher la mort de son bien-aimé à chaque moment, puis me dire qu’elle m’aimait plus que tout. Le médecin que j’avais consulté parlait de maladie mentale qu’il fallait dépister au plus vite mais je ne pouvais pas … Je ne pouvais pas abandonner ma sœur, si innocente, si faible.