m a t t i a s ▬ refuse to face the facts

▬ Bien que le ballet ne soit absolument pas ce qu’elle préfère elle aime tout de même danser, bouger, se défouler. A danse est une façon de s’exprimer pour elle. Le ballet est bien stop « rigide » pour pouvoir exprimer quoi que se soit. C’est pourquoi dès qu’elle en eut l’age elle alla se bouger les fesses en boites histoire d’exprimer ce qu’elle ressent. Pourtant, voir sa sœur danser, sur scène efface tout ce qu’elle peut penser de négatif sur cette danse.

▬ Vous pouvez peut être penser que la gourmandise est un pêcher mortelle. Sachez que Mattias est la preuve vivante du contraire. Son premier amour n’est autre que le chocolat ou la pâtisserie. Un moment d’ennuis ? Pas de soucis, un moule, des ingrédients et hop, un gâteau dans le four à déguster une heure après. Il est à peut près sur que si elle n’avait pas été weeding planneur elle serait devenue chef pâtissière.

▬ Mattias le sait et l’a toujours su, ces parents ont toujours préférée Mattéo. Pourtant ça n’a jamais été un problème entre les deux jeunes femmes. Il est vrai que Matteo a toujours eut tendance à obéir aux ordres de leurs parents bien mieux que Mattias.

▬ Mattias aime les petits plaisirs simples, se promener sur la plage les pieds nus pour sentir le sable sous ces pieds. Déambuler dans un par cet regarder le soleil briller dans le ciel. Sentir une légère brise frôler sa peau ou soulever ces cheveux. Sentir le parfum de son homme près d’elle…

▬ Mattias adore particulièrement lorsqu’elle et Matteo échange leurs identités pour faire des blagues aux gens qui les confondent. Elles sont tellement différentes, que se soit au niveau du caractère ou même du physique, des signes ne trompent pas. Alors c’est une sorte de petite vengeance personnelle très excitante lorsqu’elles échangent leurs identités.

▬Lorsqu’elles étaient gamines, tout le monde les appelait « les jumelles ». Ce qui, entre nous est vraiment très énervant. Elles ne sont pas un seul être, elles sont deux. Il n’y a rien de plus détestable que de se voir zappé son identité propre car bien qu’elle aime plus que tout Mattéo elle aime savoir qu’elle est unique en son genre.

▬ Depuis sa plus petite enfance elle st fascinée par la France, allez savoir pourquoi. Elle y voyage très régulièrement et l’a fait découvrir à sa jumelle dès qu’elles ont eut l’autorisation de partir toutes les deux seules en voyage. Se fut leur meilleur voyage. Mattias est bilingue, son envie d’être française et anglaise l’a poussé à parler la langue de Molière en plus de sa langue maternelle.

▬ L’idée de quitter sa jumelle lui est totalement impossible. Il y a quelques années Mattias est partie durant six mois finir ces études en France, son rêve. Tout était parait, à l’exception qu’il manquait quelqu’un. Une présence. Sans Mattéo elle n’était plus vraiment elle-même.

▬ C’est lors du mariage de sa sœur que Mattias réalisa qu’elle devait faire ce métier, organiser des mariages, rendre les gens heureux. Organiser le plus beau jour de leurs vies. Mattias était tellement resplendissante qu’elle en eut les larmes aux yeux, pourtant personne ne l’a vu et d’ailleurs personne ne le sera jamais.
▬ Mattias a un chat qui la suit partout. Elle l’a eut lors de son dix-huitième anniversaire et ne le quitte jamais. Son nom ? Julian, prononcez à l’espagnole. Blanc avec de magnifiques yeux noirs c’est le cadeau de Mattéo. Elle n’aurait pas put mieux choisir.

« Je ne vis pas pour être un esclave mais le souverain de mon existence. »
le cercle des poètes disparus

Ce soir là toute ma famille était réunie autour de la grande table de la salle à manger. Cette table que j’avais à la fois détestée et adorée. Tout le monde était présent. Mes parents, ma jumelle et même mes oncles et tantes. Ce jour là, je devais leur annoncer que je partais pour six mois finir mes études en France. Seul mon père était au courant, je ne pouvais me résoudre à prévenir Mattéo. Devoir la quitter me rendait malade. Je ne pouvais même pas croiser son regard. Au moment du dessert, mon père se leva, son verre à la main. « J’ai une nouvelle à vous annoncer, rien de bien grave rassurez vous. Mattias va nous quitter. Du mois pour un certain temps. Elle va finir ces études en France et ne reviendra que dans six mois. » Je ne supportais pas l’idée que chaque nouvelle devais être annoncée devant la famille au grand complet comme s’il s’agissait d’un mariage ou d’une naissance. Tout avait une expression si solennelle. Je ne pouvais le supporter.
Tous sourirent, tous sauf Matteo. Je savais ce qu’elle ressentait, je le savais car c’est exactement ce que je ressentais. Et ce que je ressentais n’était autre qu’un sentiment d’abandon et de fuite. Son regard me faisait mal au cœur, l’idée de la quitter également mais je savais qu’elle serait contente pour moi. Contente que je vive mon rêve, que j’aille vivre à Paris.

Quelques jours plus tard j’étais dans ma chambre à Paris. La solitude était ma seule amie dès lors que je rentrais dans mon appartement. Je ne pouvais me plaindre, j’avais des amis supers, un appartement géniale et surtout, j’avais enfin concrétisé mon rêve le plus fou : continuer mes études dans la plus belle Capitale. Pourtant une seule personne manquait, une personne qui constituait tout pour moi.
« Matteo, c’est moi. Tu fais quoi du 15 au 30 ? J’ai quelque chose pour toi. » Et elle à répondu positivement à ma demande, ne sachant pas ce que je lui réservais. Durant ces deux semaines je me sentais revivre. Mon appartement avait à présent toutes les couleurs qu’il devait avoir. Chaque jour amenait son lot de surprise et de bonheur. Le premier jour je l’emmenai voir les plus baux monuments de Paris, la Tour Eiffel, La Cathédrale, l’Arc de triomphe, Montmartre. Nous étions épuisées. La nuit commençait à tomber et nous étions à une demie heure de métro de mon appartement. Une fontaine se trouvait là, en quelques secondes Matteo était dedans, étonnée. « Alors Matteo ? L’eau est bonne ? ». Je ne pouvais plus résister, j’étais morte de rire devant la tête de ma jumelle, totalement mouillée des pieds à la tête. En quelques secondes je fus tellement aspergée à mon tour que je me suis dit qu’un petit tour dans la fontaine ne me ferait pas de mal. Ainsi nous avons passé quelques minutes à nous amuser comme des gamines dans une des fontaines de Paris. C’était une nuit mémorable. Pourtant nous avons vraiment regretté ce bain lorsqu’il nous a fallu retourner, trempée, jusqu'à mon appart’ en pleine nuit.