SHILOH - un coeur fait de pierre [TERMINEE]

PASSPORT PLEASE. présentez votre personnage, de manière simple.

NOM, PRÉNOM: Breckenridge. En réalité, ce n'est pas le nom de mon père mais celui de ma mère. Que mon père aille au diable et qu'il en profite pour emmener sa pouf avec lui. Ca nous fera des vacances tiens ! Ca m'évitera d'avoir à le voir lui et sa tête de sal***rd ! Shiloh Ashleigh. On ne m'appelle jamais Ashleigh. Après tout, ce n'est que mon deuxième prénom. Et pour Shiloh, je dois avouer que j'aime bien. Et oui, enfin une chose que j'aime. C'est bien rare.
AGE, DATE DE NAISSANCE, LIEU: 20 ans, née le 18 Mai 1989 à Madison
SITUATION SENTIMENTALE: En couple avec un idiot dans une relation libre I love you

ACTIVITÉS PROFESSIONNELLES: Ne travaille pas ou enchaîne les petits boulots selon ce qu'elle trouve.

JUST HAVE TO KNOW IT. vous devrez faire en tout, une vingtaines de lignes.

DIX ASTUCES À SAVOIR:

1 - Shiloh adore le make-up de couleur. Mettre du jaune ou bien du bleu sur ses paupières ne lui pause absolument aucun problème. 2 - Quand elle était petite, Shiloh était le bouc émissaire de son école. Elle était un peu boulotte et était devenue la tête de turc de ses camarades. Les choses ont bien changé depuis. 3 - Shiloh a toujours confondu sa droite et sa gauche. Même encore aujourd'hui, il lui arrive de se tromper alors ne lui demandez pas de différencier l'Est et l'Ouest, elle en serait incapable. 4 - Shilot a déjà fait du saut à l'élastique et du parachute avec son petit ami. Elle a littéralement adoré ça, ayant l'impression d'avoir des ailes et de pouvoir voler. 5 - Shilot a peur des clowns. Elle ne saurait dire pourquoi mais chaque fois qu'elle en voit un, elle ne peut s'empêcher de crier et de sauter partout. 6 - Alors qu'elle avait dix ans et qu'elle était malade, elle a vomi ses tripes en pleine classe. De quoi se souvenir de la honte ressentie à cet instant. 7 - Il lui arrive parfois d'être insomniaque notamment lorsque quelques chose la préoccupe profondément. 8 - Shiloh a la facheuse manie de se ronger les ongles et elle ne supporte pas de porter des faux-ongles. 9 - Etant myope, elle devrait porter des lunettes mais Shiloh n'a jamais supporter de le faire. Elle se contente donc de sa vue loin d'être parfaite. 10 - Pour ne pas montrer aux autres qu'elle est plus intelligente que ce qu'elle veut montrer, elle a volontairement râté son examen lors de ses dix-huit ans. Qui a dit que les ados étaient vraiment intelligents ?

PHYSIQUE ET MENTAL:

Shiloh a trois défauts principaux qui lui ronge son existence en quelque sorte. Elle est impulsive, jalouse et possessive, drôle de mélange n'est-ce pas ? Heureusement, la plupart du temps, elle parvient à se contrôler et à cacher au maximum les défauts dont elle fait preuve. Mais avec son petit ami, les choses sont loin d'être aussi simple. Elle ne veut pas s'attacher aux autres pourtant ce crétin est rentré dans son coeur et ne semble pas vouloir en sortir. Il est ancré dans son coeur tel un parasite qui la ronge de l'intérieur. Car Shiloh a beau donner l'impression d'être sûre d'elle et distante, elle n'en cache pas moins un coeur en or qui se cache de la souffrance. Il faut juste apprendre à casser la carapace qu'elle s'est forgée afin de se protéger. Et cela, seuls ceux qui le veulent vraiment peuvent y parvenir. Quand chacun voit cette grande blonde froide et arrogante, personne n'a envie de la connaître. Ou alors, seuls les garçons veulent la connaître mais dans leur lit. Elle ne les intéresse que pour son corps et elle en joue. Ainsi, elle ne s'attache pas et peut profiter des intérêts que cela rapporte. Mais ne risque-t-elle pas juste de perdre son petit ami et de se perdre en chemin ? Vivre est loin d'être simple. Arriver à rester soi-même l'est d'autant plus.

REAL PLAY GAME. parce qu'on a tous un vrai visage.

PSEUDO: angel&demon
AVATAR: Julia Stegner I love you

COMMENT ES-TU ARRIVÉ ICI: J'ai vu la pub sur bazzart et après on m'en a parlé, donc je suis là SHILOH - un coeur fait de pierre [TERMINEE] 775539

UN AVIS PERSONNEL: J'aime beaucoup l'aspect général et le contexte SHILOH - un coeur fait de pierre [TERMINEE] 775539

I WAS WHAT I WILL BE. une ou plusieurs anecdotes sur la vie de votre personnage, une trentaine de lignes.

« Ma chérie je suis vraiment désolée je ne peux pas venir te chercher. J'ai encore du travail. Demande à ton père de t'emmener. Et demande-lui un peu d'argent aussi. » C'était encore le même refrain. Mais qui étais-je pour elle ? Le travail avait-il donc plus d'importance que moi, sa fille ? Elle travaillait tout le temps et chaque fois qu'elle me promettait de changer, elle n'y faisait rien. J'attendais cette journée entre mère et fille depuis un long moment déjà et voilà que de nouveau, elle annulait. J'aurais du m'y attendre. Oui j'aurais du. Mais j'avais idiotement pensé que cette fois-ci était la bonne, que ma mère allait enfin se comporter comme elle était censée le faire. Mais comment avais-je pu croire que cette journée était différente des autres ? « Tu es désolée ? Tu es... Désolée ? Mais tu n'es pas désolée maman ! Tu ne l'es jamais et tu ne penses qu'à toi ! Tu n'as toujours pensé qu'à toi ! » Mes larmes menaçaient de couler sur mes yeux comme chaque fois que je me mettais en colère mais je parvins à les retenir. J'étais bien trop énervée et pour la première fois, je n'arrivais pas à garder mon calme. C'était plus fort que moi, ma mère me faisait sortir hors de mes gonds. « Ne dis pas des choses pareilles. Tu es en colère, tu ne sais pas ce que tu dis... » Même à l'autre bout du fil, je sentais bien que j'avais profondément touchée ma mère. Tel était le but. Mais sa tristesse m'atteignit en plein cœur. Malgré ce qu'elle était, elle restait ma mère et je l'aimais plus que tout. C'était juste trop pour le moment. Je ne pouvais pas en endurer plus sans rien dire. « Oh si crois-moi maman pour la première fois, je sais très bien ce que je dis. Au cas où tu l'aurais oublié je suis encore ta fille. » Je marquai une pause. Je n'aimais pas me disputer avec ma mère. A chaque fois que cela arrivait, je me sentais mal après coups. Chaque fois je regrettais ce que j'avais dit, ce que j'avais fait et finissais toujours par m'excuser. Cette fois-là, je n'étais pas sûre d'en être capable. Je sentais que ma mère hésitait à parler comme si elle ne savait pas comment réagir à a situation. Je ne lui laissai pas l'occasion de dire quelque chose et raccrochais sans un mot de plus. Je balançai mon portable à travers la pièce et celui-ci alla s'écraser contre un mur. Cela m'était complètement égal.

Je mis plusieurs minutes avant de me remettre de la conversation que je venais d'avoir avec ma mère. Par chance, mon portable n'avait rien ou presque. Je m'étais laissée emporter par la colère mais je devais me reprendre. Ma journée n'était pas encore perdue pour autant. Mes projets étaient d'aller faire du shopping alors j'allais allé faire du shopping que ma mère fût là ou non. Après tout, je n'avais absolument pas besoin d'elle n'est-ce pas ? Je ne pouvais pas y aller toute seule donc je préférais suivre le conseil de ma mère et commençai à chercher mon père dans la maison. Je l'appelai plusieurs fois mais celui-ci ne daigna pas même répondre. Pourtant je savais qu'il était là. La voiture était toujours dans l'allée et je ne l'avais pas entendu sortir. Je remontai à l'étage et commençai à me diriger vers la chambre de mes parents. C'était la seule pièce de la maison que je n'avais pas encore inspectée. Étonnamment, la porte était fermée. Je tendis l'oreille et entendis des bruits à l'intérieur. Mais que pouvait-il donc bien faire ? J'ouvris la porte et rentrai dans la chambre. « Papa ?... » Quand il m'entendit l'appeler, mon père se retourna et ce que je vis me dégouta au plus haut point. « Comment ? Comment oses-tu faire ça ? Dans le lit de maman en plus ! Tu n'es qu'un beau salop ! » La jeune brune qui lui servait de maîtresse se cacha sous les couvertures mais ne perdit pas son sourire pour autant. Elle ne devait pas être beaucoup plus vieille que moi. J'en avais dis-huit, elle devait en avoir dix-neuf pas plus. Je me retournais et claquais la porte. J'entendis mon père remuer dans la chambre. Il devait sûrement se rhabiller et tenter de me rattraper mais lorsqu'il sortit de sa chambre, j'étais déjà loin. Une fois sortie de la maison, je m'étais mise à courir comme je ne l'avais jamais fait. Mes larmes avaient coulé sur mes joues mais je n'y avais pas prêté attention. Elles coulaient, coulaient, coulaient tel un ruisseau qui se terminait en cascade. C'était bien la première fois que je pleurais autant.

J'avais couru pendant plus de vingts minutes, un vrai record pour moi. Je ne savais pas où j'allais, cela n'avait aucune importance. J'aurais continué à courir encore si je n'avais pas été percutée. La personne qui m'avait bousculée m'aida à me relever. « Je suis désolé je ne regardais pas où j'allais. Avec les écouteurs ça aide pas. Tu vas bien ? » Il était beau. Oui il était vraiment beau. Il était brun. J'avais toujours préféré les bruns aux blonds que je trouvais un peu trop fade à mon goût. Mais en matière de garçons, j'étais loin de faire ma difficile. Et il fallait vraiment être difficile pour ne pas apprécier l'inconnu que j'avais en face de moi. « Est-ce que j'ai vraiment l'air d'aller bien ? » Je lui décrochais l'un de mes regards dont j'avais le secret, le genre de regard assassin qui faisait fuir la plupart des personnes. Sauf lui apparemment. Quand je me retournais pour reprendre mon chemin, il m'attrapa le bras et me força à me retourner. Il plaça sa main sur ma hanche et me planqua contre lui avant de m'embrasser. Je me reculai et le giflai. « Nan mais tu te prends pour qui exactement ? » Malgré la gifle qu'il venait de recevoir, il arborait un sourire, signe qu'il était fier de lui. C'était le genre arrogant et prétentieux, un sourire qui devait refléter sa personnalité. J'aurais tout donner pour pouvoir lui ôter ce sourire des lèvres. « Tu sais aussi bien que moi que dire que tu n'as pas apprécié ce baiser, reviendrait à mentir. » Devant ce qu'il venait de dire, je ne trouvai rien à redire et il interpréta mon silence comme une approbation. Il laissa échapper un petit rire qui me mit en colère. Je ne pensais plus du tout à mon père et à sa pouf. « Tu as l'air bien sûr de toi. Et si pour une fois, c'était les autres qui t'étonnaient ? » Je vis à son regard qu'il ne voyait pas où je voulais en venir. Je ne savais pas moi-même. Je posai ma main sur sa joue et l'attirait vers moi. Je posai mes lèvres sur les siennes et me mis à l'embrasser. J'en profitais pour lui voler son i-pod sans qu'il s'en rendit compte. Avec un sourire, je me reculai alors et repris mon chemin. Cette fois-ci, trop étonné pour le faire, il ne me rattrapa pas.

Cela faisait maintenant deux ans déjà que mon père s'était barré avec sa pouf. Qu'ils crèvent en enfer ces deux-là, ils ne manqueraient absolument à personne. Ma mère va bien, enfin elle semble tout du moins. Elle ramène de temps en temps des hommes à la maison mais ce n'est jamais sérieux. Je pense qu'elle a trop souffert avec mon père pour arriver à s'attacher de nouveau. Je ne peux que la comprendre, se faire cocu ce n'est vraiment pas facile à vivre. Pourtant, je le vis très bien ou presque. L'inconnu a fini par se rendre compte que je lui avais chouré son cher i-pod et il chercha à me revoir. Le jeu du chat et de la souris à commencer à partir de ce moment-là. Chaque fois l'un de nous deux cherche à faire tourner l'autre en bourrique. On est ensemble sans être vraiment ensemble. On se jette et on se reprend c'est devenu un jeu. On est dans une relation libre vous savez. Chacun a le droit d'aller voir ailleurs s'il en a envie. Et je peux vous assurer qu'aucun de nous deux ne se gênent pour le faire. Autant profiter des intérêts. Il n'y a aucune histoire d'amour là-dedans, rien que du sexe et du jeu. On est jeune autant en profiter. D'autant plus que nous avons décidé de partir en vacances tous les deux, de quoi faire plein de nouvelles rencontres. Avoir le beurre et l'argent du beurre que demander de plus ? Rien si ce n'est des avantages en plus.